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          Des chrastres forts et actifs existent aujourd’hui au nombre de quatre. Il s'agit du Fu-Tchju – le chrastre de la Chine – ancien, mais qui a récemment reçu un nouvel élan de développement ; du Younoukamne, le chrastre de la métaculture Romano-catholique : bien que très faible et à la traîne, mais toujours actif[1] ; du Droukkarg, le chrastre de la métaculture de la Russie ; enfin, du Moudgabre, le plus puissant de tous les chrastres – l'autre face de la grande culture du Nord-Ouest. Le fondateur du Moudgabre est l'humain-igve Klingsor. Dans sa dernière incarnation dans Enrof, il était l'un des instigateurs anonymes de l'exécution de Jésus et un adepte conscient de Gagtoungre sous les traits d'un pharisien et d'un patriote. L'anti-Montsalvage, qu'il fondera plus tard, ne ressemble plus aujourd’hui à ces images naïves patriarcales qui passèrent tardivement des légendes du Moyen Âge dans les drames musicaux de Wagner. La science et la civilisation des igves n'ont nulle part avancé aussi loin que dans le Moudgabre. Je noterai que ce sont les igves de ce chrastre précisément qui ont été les premiers à pénétrer sur la surface déserte et mortelle de la terre dans leur monde.
          Mais la vie des chrastres est fermement nouée avec l'existence des créatures démoniaques d'un genre et d'une échelle complètement différents : leurs couches d'habitation constituent la sakouale voisine qui interagit activement avec celle des chrastres. Les igves et les rarouggs ne sont pas encore capables de passer dans ces couches, mais les habitants des sakouales voisines – les huitzraors – sont capables d’entrer et entrent – ou, plutôt, se glissent – dans les cités des igves.  

          Ce sont des êtres puissants qui jouent un rôle dans l'histoire et la métahistoire aussi énorme que leurs dimensions corporelles. Si la tête de cette créature pouvait être imaginée à Moscou, ses tentacules atteindraient la mer. Ils se déplacent à une vitesse époustouflante, possèdent le don de la parole et ont beaucoup de ruse. Leur origine est complexe et ambiguë. Chaque clan de huitzraors est le fruit d'une combinaison de karosses (les manifestations nationales locales de Lilith, « l'Aphrodite Nationale » de l'humanité) avec les démiurges de tous les supra-peuples. Dans la plupart des métacultures, ces créatures sont engendrées par la volonté des démiurges en tant que défenseurs du supra-peule contre les ennemis extérieurs. Ils apparurent d'abord dans la métaculture de la Babylonie : son démiurge tenta d'opposer sa créature aux égrégores hostiles de l'Egypte et de la Médie qui menaçaient l'existence du supra-peuple babylonien. Mais les karosses, qui sont des expressions isolées nationales et culturelles de Lilith, contiennent la graine maudite de Gagtoungre, jetée dans la chair éthérique de Lilith dans les temps anciens. Et la semence de Gagtoungre prédétermina que le tout premier huitzraor, après avoir accompli la volonté du démiurge, incarnerait l’Etat de grande puissance de Babylone dans le monde transphysique. Son agressivité poussa les démiurges d'autres suprapeuples à des mesures extrêmes pour protéger leurs pays d'Enrof contre le conquérant. Ces mesures consistaient à se générer des créatures similaires, capables de résister au huitzraor Babylonien. C’est ainsi que ces monstres apparurent dans les métacultures Iranienne et Juive, puis dans toutes les autres.

          Extrêmement agressives et profondément malheureuses, ces créatures se reproduisent d'une manière qui rappelle le bourgeonnement. Ils n'ont pas de sexe. Tout rejeton devient immédiatement un ennemi mortel de son parent et son meurtrier potentiel. Voilà comment apparurent des dynasties de huitzraors dans les métacultures. Ils se succédaient l’un après l’autre, après avoir tué leur parent et après avoir dévoré son cœur. Dans la plupart des métacultures, il n'y a qu'un seul huitzraor, ou un parent huitzraor et un ou plusieurs de ses descendants qui mènent une lutte affolée avec leur père. Le combat et la destruction entre les huitzraors est l'un des spectacles les plus effroyables de la métahistoire. 

          Au cours de l'existence historique de la Russie, trois huitzraors régnant se succédèrent, et chacun d'entre eux avait eu des progénitures qu'il parvenait à dévorer lui-même avant de mourir. Quant à la métaculture Nord-Occidentale, il s’y passa autre chose : il y a toujours eu là-bas plusieurs dynasties de huitzraors à la fois. Ce fait généra d'énormes conséquences historiques pour le monde entier, car l’existence de plusieurs de ces dynasties a toujours entravé l'unification du supra-peuple Nord-Occidental en une entité cohérent. Ce qui, d’ailleurs, fut aussi un préalable à toutes les grandes guerres européennes, ainsi qu'aux deux guerres mondiales.
          L’habitation des huitzraors est un monde désertique ressemblant à une toundra caniculaire ; il se divise en zones isolées par rapport aux frontières des métacultures. Chaque huitzraor peut entrer non seulement dans les zones voisines (si seulement il a combattu les huitzraors voisins), mais aussi dans les chrastres : il glisse dedans comme une montagne brumeuse. Les igves et les rarouggs tremblent en entendant sa voix, comme devant un souverain et un despote, mais en même temps ils le considèrent comme un grand protecteur des autres chrastres et des forces de la Lumière. Comment auraient-ils pu se battre contre les armées des synclites et le démiurge même sans lui ? – Ce sont précisément les diverses collisions de la lutte des huitzraors entre eux, ainsi que de chacun d'eux – avec le démiurge et le synclite de cette métaculture – voilà, pour l’essentiel, l’aspect transphysique du processus qui apparaît pour nous comme politique et historique.
          Les huitzraors voient Enrof vaguement, les gens et notre paysage leur apparaissent fumeux et déformés, mais ils aiment notre monde avec une passion brûlante et inextinguible. Ils voudraient s'incarner ici – et ils ne le peuvent pas. Ils voient Gagtoungre de leurs propres yeux et tremblent devant lui tels des esclaves. Faute de leurs limites, ils ne considèrent les grands igves que comme des exécuteurs de leur volonté, alors qu’en réalité, un grand igve voit au-dessus et plus profondément qu'eux, il en sait plus et cherche à utiliser la cupidité, la belligérance et le pouvoir des huitzraors dans l'intérêt de l'antihumanité.
          Qu'est-ce qui alimente la vitalité des huitzraors ? L’ensemble de ce processus est très complexe. D’abord, le huitzraor émet une sorte d'énergie psychique en quantité gigantesque qui pénètre dans Enrof. Perçue ensuite par le champ inconscient de la psyché humaine, elle se manifeste dans les sociétés humaines sous la forme d'un complexe de sentiments nationaux liés à son Etat. Admiration devant la puissance de son État (pas devant le peuple ou le pays, mais justement devant l'État avec son pouvoir), vision de soi comme participant aux activités grandioses de la grande puissance d’Etat, le culte des Césars ou des dirigeants, haine ardente pour leurs ennemis, fierté de prospérité matérielle et victoires extérieures de son Etat, arrogance nationale, belligérance, soif de sang, enthousiasme conquérant – tous ces sentiments, déjà révélés à l’intérieur de la conscience humaine, ne peuvent grandir, grossir, s'hypertrophier que grâce à cette énergie huitzraoriale. Mais en même temps, la psyché des humains enrichit ces, si je puis me permettre, décharges d'énergie de ses propres contributions, propres à elle seule. Il surgit alors une sorte d’émanation psychique de masses humaines, émanation à double tranchant et inversée. Elle descend à travers la croûte terrestre, pénètre dans les infrastructures voisines et apparaît sous forme de rosée rouge visqueuse sur le sol des chrastres. Les igves la collectent pour les huitzraors – c'est leur principal devoir envers eux – et des restes, ils se régalent eux-mêmes : la végétation sur la nourriture végétale non seulement les opprime et les accable, mais ne peut pas non plus les préserver de la dégradation.
          Il est fort possible que je simplifie ou que je ne décris pas tout à fait correctement la mécanique de ce processus, mais son principe est l'alimentation des huitzraors avec l’émanation psychique des peuples et, de plus, le fait qu’elle soit associée précisément aux émotions du complexe d'État – ce n'est pas seulement le fait le plus grave, mais aussi la cause d'innombrables catastrophes.
          Les igves n'entrent pas dans les couches des huitzraors, mais ils les distinguent, pour ainsi dire, depuis l'extérieur, vaguement, comme les ombres. Cachés dans les chrastres, ils observent les batailles entre le huitzraor et le démiurge, en s’efforçant à verser plus de rosée vitale possible dans le corps du démon enragé. En même temps, ils ne voient pas le démiurge, mais cette invisibilité de quelqu'un de puissant et lumineux, capable de combattre le démon même de grande puissance, leur inspire des sentiments d'affolement et d'hostilité aiguë. Ils savent que la mort du huitzraor entraîne non seulement la perdition de l'État dans Enrof (ce qui pourrait même provoquer leur jubilation au cas où un état jeune et plus fort s’apprêtait à surgir à la place de l'ancien), mais aussi la mort de toute la dynastie des huitzraors ou la destruction du chrastre. Cela prédétermine la mort des états belliqueux de cette métaculture, au moins pendant de nombreux siècles.
          Puisque je m'efforce de partager tout ce qui m’est connu, même des petites choses qui semblent sans importance, alors dans une note de bas de page j'énumère les noms des dynasties des huitzraors perdues[2] et dans le texte – les dynasties qui existent à l’heure actuelle. Donc : Istarra – le huitzraor d'Espagne ; Nissouch – la dynastie mongole-mandchou-japonaise ; cohabitant avec lui pour l'instant Laï-Tchjoy – un croisement de Nissouch et de Jrougre russe ; Jrougre lui-même ; et, enfin, Waggag – c’est un nom commun pour les huitzraors du Nord-Ouest, qui vivent dans leur couche, comme je l'ai dit, à plusieurs. A présent, il y en a trois : l'anglais (Oustre), le français (Bartrad) et le rejeton yougoslave de Jrougre planté dans leur couche – Tcharmitch. Tous ces huitzraors ne sont pas les premiers dans leurs lignées : leurs dynasties sont apparues au cours des siècles passés. Mais au 20ème siècle, des dynasties complètement nouvelles sont également apparues à la suite de la liaison des démiurges avec les karosses des métacultures qui ont eu lieu à l'époque moderne. Ce sont : Chostre – le nouveau huitzraor arabe, né après la défaite de l'Empire ottoman et cherchant à faire ses preuves dans l'un ou l'autre des États musulmans, ayant commencé par la Turquie kémaliste ; Avardal – le nouveau huitzraor indien, né il y a quelques années du même besoin fatidique de protéger sa métaculture ; Stabbing est le huitzraor des États-Unis d'Amérique, son apparence a quelque chose d'un tigre, et sur sa tête il y a un cône d'or ; et aussi Oukourmia – le nouveau huitzraor allemand, né après l'effondrement du Troisième empire et la disparition de l'ancienne dynastie des huitzraors. Le démiurge du Nord-Ouest fut contraint, lui aussi, de se lancer dans cette démarche fatidique, car il n'y avait pas d'autre issue. Le nouvel être est moins féroce que son devancier : des efforts inouïs sont déployés pour l'inspirer depuis les mondes de Lumière très élevés. Pour la première fois, devant lui – et devant ces huitzraors – s'ouvre la possibilité d'un chemin ascendant, et dans son apparence, il y a quelque chose de royal, on dirait, d’un lion. En effet, jusqu'à présent, aucun des huitzraors n'a connu d'autre au-delà que la chute dans l’Ouppum, un enfer spécial pour les huitzraors – la Pluie de la Dépression Eternelle, autrefois créée par Gagtoungre pour le dragon de la métaculture avant-mongole, et ce dragon se tourna vers la Lumière. Plus tard, l’Ouppum fut enfermé hermétiquement, et il ne peut en avoir aucune libération, du moins lors de cet æon.
          Il ne me reste qu’à toucher quelques mots sur le Droukkarg – le seul chrastre dont les souvenirs remontent jusqu’à ma mémoire diurne. Le centre de la ville principale du Droukkarg est un bâtiment d'environ un kilomètre de haut : c’est un temple. J'ai déjà parlé de la statue d'un arrière-igve chevauchant un rarougg aux ailes déployées ; et si une évocation lointaine de cette statue est représentée dans Enrof par le Cavalier de bronze, alors le temple est lié transphysiquement à une autre construction qui nous est familière : le mausolée.
          La ville principale est entourée de cercles concentriques d'une citadelle circulaire. Dans l'un de ces cercles, croupit Navna, l'Ame Collective Idéale de la Russie. Sous le troisième Jrougre, sa situation s'aggrava : une voûte dense fut érigée au-dessus d’elle. Maintenant, sa voix scintillante passe à peine à travers par si par là, telle une lueur  bleuâtre,  invisible aux igves et aux rarouggs, qui pétille à la surface des parois titanesques. Et en dehors du Droukkarg, seuls les croyants de la Russie terrestre et les éclairés de la Russie Céleste peuvent entendre sa voix. Qui est-elle, Navna ? C’est ce qui unit les Russes en une seule nation ; c’est ce qui appelle et attire les âmes russes isolées de plus en plus haut ; c’est ce qui caresse l'art de la Russie d'un arôme unique ; c’est ce qui est se trouve au-dessus des images féminines les plus pures et les plus élevées des légendes, de la littérature et de la musique russes ; c’est ce qui fait naître dans les cœurs russes les lignes directrices pour réaliser quelque chose de très élevé, très spécial, destinée uniquement à la Russie – tout cela, c'est Navna. Quant à sa collectivité, elle réside dans le fait que quelque chose de chaque âme russe monte vers Navna, y entre, y est gardé et se réunit avec son propre Moi. Aussi, on peut dire ça : une certaine énergie spirituelle, qui est présente dans chaque personne et qui entre dans le corps de la nation, se trouve dans Navna. Navna est la fiancée du démiurge de Russie et la prisonnière des Jrougres.
          Jrougre, comme le reste des huitzraors, ne peut pas avoir d'enfants, à l'exception des jrougrites parfois bourgeonnant de lui. Mais une sorte de lointain semblant de mariage entre lui et une karosse de la Russie nommée Dingra consiste dans le fait que, aspirant des âmes séparées russes, plus précisément leurs chèltes, pendant leur sommeil humain, il les plonge au sein de la karosse de Dingra, où ils sont transformés, paralysés et spirituellement stérilisés. Les conséquences en sont perçues par nous comme une dégénération mentale de ceux de nos compatriotes qui sont devenus des bâtisseurs actifs de la citadelle.
          En plus des rarouggs et des igves, il y a aussi d’autres habitants dans le Droukkarg : ceux dont la vie et l’activité dans Enrof russe étaient fermement liés à la réalisation du grand pouvoir d’Etat, ceux qui jouissaient d'une autorité importante et qui influençaient le destin de millions d'âmes. Ici, ils sont prisonniers et esclaves, sans repos construisant la citadelle des igves. Rien ne les libérera, si ce n’est la mort des Jrougres et la destruction du Droukkarg. Ici se trouvent, par exemple, dès le début de leur existence posthume, Ivan III et presque tous les autres monarques, chefs militaires et hommes d’État. Des exceptions? Oui, il y a des exceptions. D'un côté, ce sont des tyrans : avant d'entrer dans le Droukkarg, ils doivent racheter leur karma personnel dans de lieux profonds des souffrances pendant des siècles. Certains d'entre eux déjà passèrent par ces cercles et sont maintenant ici, tel est Ivan le Terrible. D'autres, tels que Paul Ier ou Arakcheyev, sont seulement en train de surgir des profondeurs des magmas. Mais il existe d'autres exceptions, insignifiantes en nombre : ceux qui, étant monarque, avaient créé de leur vivant un contrepoids à leur karma personnel d’un souverain – grâce à une foi ardente, grâce à une grande miséricorde et bienveillance, voire grâce à la souffrance. Rappelons-nous de Saint Vladimir, de Vladimir Monomaque, d’Alexandre Nevski, de Fédor Ier. Rappelons-nous de ceux pour qui le pouvoir, à peine pris en main, s'avéra une source de souffrances, de pertes et même de la mort : ce sont Fédor Godounov, Ioann Antonovitch. Beaucoup seront surpris par cette déclaration, mais Nicolas II fut sauvé du Droukkarg grâce à la tragédie qu'il a vécue à Ekaterinbourg. L'une des personnalités colossales de la métahistoire russe – Alexandre le Premier – est d’une importance particulière. Je lui ai consacré un chapitre entier dans ce livre.
          Il y a environ trois cents de ces captifs dans le Droukkarg. Ce sont des créatures humanoïdes de taille énorme, rappelant physiquement les anciens titans. Sauf qu’il n'y a rien de lumineux dans leur apparence. Au contraire : leurs visages semblent réduits en cendre par un feu abyssal, leurs corps sont enveloppés de vulgaires étoffes couleur cramoisi foncé. Attachés ensemble, ils effectuent un travail qui ressemble à la pose de pierres, à la construction de nouveaux gradins de la citadelle. Ils ont un sommeil bref et très léger. Leur alimentation est de l’infra-végétation. Ils sont habités par la peur du huitzraor : en cas de désobéissance ou de rébellion, il peut les jeter au Fond de Chadanakar comme les igves. L'histoire du Droukkarg connaît déjà de tels cas.
          De même, comme dans le Droukkarg, Charles V, Napoléon, presque tous les monarques, généraux, hommes d'État de l'Europe Nord-Occidentale et de l'Amérique du Nord restent dans le Moudgabre en tant que captifs-titans. A Younoukamne, ce sont Grégoire VII, Loyola et la plupart des papes, qui travaillent comme porte-pierres. Torquemada, ayant été dans le Biasque et le Propulk pendant de nombreux siècles, ne fut élevée que jusqu’aux purgatoires inférieurs.
          Et dans un donjon spécial, complètement inaccessible, les maîtres du Droukkarg gardent les frères du Synclite captivés lors des batailles entre les forces des chrastres et celles de la Lumière. Personne ne peut les exterminer – ni les huitzraors, ni les igves. Ils subissent une détention intemporelle, en attendant la perdition inévitable de cette forteresse de l'antihumanité qui arrivera tôt ou tard.

 
[1] Ounidre – les huitzraors de Babylone, d'Assyrie et de Carthage ; Forsouf – ceux de la Macédoine et de Rome ; Fochz – ceux de la judéité ; Ahriman – d’Iran (même si ça paraît étrange d’appliquer ce nom à un démon de la grande puissance) ; Harada – les huitzraors de l'Inde ; Ephror – ceux des Califats, de l’ancienne Turquie et des empires turco-musulmans. Les noms des huitzraors de Byzance, des états médiévaux de l'Asie du Sud-Est, associés au chrastre d’Arou, mais assez faibles, me sont inconnus.
 
[2] Derrière l'Inquisition, il y avait un phénomène métahistorique sans précédent – l'apparition du plus terrible des créatures de Gagtoungre. Il n'y en avait pas d'autres lui ressemblant ni avant, ni après dans aucune métaculture. Il habitait la Gachcharve, et de nombreuses forces lumineuses luttaient contre lui ; le dernier coup ne fut porté qu'au XVIIIe siècle par le grand esprit-homme Jean le Théologien. Actuellement, il est expulsé hors de Chadanakar au Fond Galactique. La papauté n'est pas complètement libérée des involtations des forces démoniaques et n'a donc pas encore totalement condamné cette terrible étape historique. 
Fin du Livre 4
Traduit du russe par Marina HYJEK, août 2021
 



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