Notre couche physique – une notion équivalente à celle de notre Univers astronomique – est caractérisée, comme on le sait, par le fait que son Espace dispose de trois coordonnées, et le Temps dans lequel il existe en dispose une. Cette couche physique dans le vocabulaire de la Rose du Monde est appelée Enrof. Dans l'arène de la science et de la philosophie modernes, il y a encore des discussions sur l'aspect fini ou infini d'Enrof dans l'espace, sur son éternité ou son temps limité, et aussi sur la question si Enrof englobe oui ou non tout l'univers et toutes les formes d’existence possibles. La découverte du concept d'antimatière, l'émergence de particules physiquement matérielles de la vacuité physique et même leur extraction artificielle à partir du monde de l'énergie négative, confirmation expérimentale de la théorie que le vide physique d'Enrof est rempli d'un océan de particules d'une autre matérialité – tous ces faits sont des jalons sur le chemin qui mène la science lente des concepts du matérialisme classique aux idées qui sont très différentes de ces concepts et des attitudes de la vieille philosophie idéaliste. Il est très probable que la confusion, que les adeptes de la philosophie matérialiste introduisent dans cette problématique, affirmant que tous ses adversaires ne font que répéter des types d'idéalisme, soit l'un des procédés du dernier combat mené par la conscience matérialiste avant de quitter, comme on dit, sur les freins, pour abandonner leurs positions l'une après l'autre et assurer au final que c'était exactement ce qui avait été prévu par les grands classiques du matérialisme. En particulier, il sera très curieux d'observer à quelles astuces cette philosophie aura recours en continuant à cette vitesse, lorsqu’elle sera obligée, sous la pression des faits, d’introduire le concept d'antimatière dans son cercle de concepts. La primauté de la matière par rapport à la conscience, le principe connaissable du monde entier et en même temps son infini et son éternité – ces thèses naïves du matérialisme élaborées dans les étapes précédentes de la science, ne peuvent être maintenues en circulation que par tensions, et surtout grâce à l’intervention de forces qui n’ont pas tellement rapport à la philosophie qu’au système policier. Cependant, de nombreuses thèses de religions classiques, dans la même mesure, ne résistent pas à la science moderne. Par contre, les nouvelles méthodes de cognition – métahistorique et transphysique – même sans couvrir le savoir scientifique, sur le fond, ne contredisent la science en rien, et dans certains points anticipent ses conclusions. L’idée de multicouche de l'Univers est la base du concept de la Rose du Monde. À cet égard, chaque couche est considérée comme un monde matériel, dont la matérialité diffère des autres soit dans le nombre de coordonnées spatiales, soit dans le nombre de coordonnées temporelles. À nos côtés, il peut exister, par exemple, des couches adjacentes dont l'Espace est mesuré par les trois mêmes coordonnées, mais dont le Temps n'a pas une, comme la nôtre, mais plusieurs dimensions. Ce qui veut dire que dans de telles couches, le temps s'écoule en plusieurs flux parallèles à des vitesses différentes. Un événement dans une telle couche se déroule de manière synchrone dans toutes ses dimensions temporelles, mais le centre de cet événement se trouve dans une ou deux d'entre elles. Il n'est bien sûr pas facile d'imaginer cela comme expérience. Les habitants d'une telle couche, bien qu'ils opèrent principalement dans une ou deux dimensions temporelles, existent consciemment en chacune d'entre elles. Cette synchronicité d’existence leur offre un sentiment particulier de plénitude de la vie qui est inconnu ici. Je vais prendre les devants et ajouter qu'un grand nombre de coordonnées temporelles en combinaison avec un nombre minimum (un, deux) de coordonnées spatiales devient pour les habitants de telles couches, au contraire, une source de souffrance. Cela ressemble à une conscience que vos moyens sont limités, à un sentiment de colère ardente mais impuissante, à un souvenir d'occasions tentantes dont on ne peut pas profiter. Certains d'entre nous appelleraient cet état dans Enrof "se mordre les doigts" ou le tourment de Tantale. À de rares exceptions près, tel est Enrof, le nombre de dimensions temporelles dépasse, et largement, celui de dimensions spatiales. Il ne semble pas y avoir de couches à Chadanakar avec plus de six dimensions spatiales. Par contre, le nombre de coordonnées temporelles dans les couches les plus élevées de cette bramphature atteint un chiffre énorme – deux-cent-trente-six. Il est faux de croire, en transférant les qualités d'Enrof sur d'autres couches, que tous les obstacles séparant les couches soient nécessairement aussi imperméables que ceux qui séparent Enrof des couches d'autres dimensions. Il est vrai qu’il existe des barrières qui limitent une couche en l'isolant encore plus fermement du reste. Mais il y en a très peu. Il y a beaucoup plus de groupes de couches à l'intérieur desquels la transition d'une couche à l'autre ne nécessite pas la mort ou la transformation matérielle compliquée, comme chez nous, mais seulement des états internes particuliers. Il y a aussi celles où la transition vers des mondes voisins ne demande qu'un effort semblable, par exemple, à un déplacement d’un pays à l’autre dans l'Enrof terrestre. Plusieurs de ces couches forment un système. Pour désigner chacun de ces systèmes ou une série de mondes, j'ai pris le mot indien sakouale. Cependant, parallèlement aux sakouales, il existe également des couches solitaires, comme Enrof. Les couches et les sakouales se distinguent également par l'étendue de leur espace. Elles n'ont pas nécessairement toutes l'étendue cosmique d'Enrof. Aussi difficile qu'il soit à imaginer, l'espace de beaucoup d'entre elles s'estompe aux frontières du système solaire. D'autres sont encore plus réduites : elles sont pour ainsi dire enfermées dans les limites de notre planète. Il y en a même beaucoup qui ne sont pas associées à la planète dans son ensemble, mais seulement à certaines de ses zones physiques. Bien évidemment, dans de telles couches, il n'y a rien qui ressemblerait à un ciel. Interconnectées par des processus métahistoriques communs, possédant – dans leur majorité – une sorte de paire de pôles spirituels opposés, toutes les couches de chaque corps céleste constituent un énorme système en étroite interaction. J'ai déjà dit que de tels systèmes sont appelés bramphatures. Le nombre total de couches dans certaines d'entre elles est limité à quelques-unes, tandis que dans d'autres elles sont plusieurs centaines. En plus de Chadanakar, dont le nombre total de couches arrive actuellement à deux-cent-quarante-deux, dans le système solaire, il y a aussi les bramphatures du Soleil, du Jupiter, du Saturne, de l’Uranus, du Neptune, de la Lune, et aussi de quelques satellites des grandes planètes. La bramphature du Vénus est encore à l’état embryonnaire. Le reste des planètes et des satellites sont aussi morts dans leurs autres couches que dans Enrof. Ce sont soit les ruines des bramphatures mortes, abandonnés par toutes les monades, soit elles n'avaient jamais été bramphatures. Les systèmes multicouches à matérialités différentes, dans une certaine mesure similaires aux bramphatures, mais incomparablement plus colossaux, englobent certains groupes stellaires, par exemple, la plupart des étoiles d'Orion ou un système binaire, avec de nombreuses planètes, des étoiles Antarès : ils sont même plus colossaux qu’un système des galaxies et tout l'Univers. Ce sont macrobramphatures. On sait qu'il existe des macrobramphatures avec un nombre surprenant de couches à matérialités différentes – jusqu’à huit mille. Il n'y a rien, dans les macrobramphatures, qui ressemblerait à l'extrême raréfaction matérielle, au soi-disant «vide» d'Enrof. Inutile de dire que les macrobramphatures sont hors de la portée même pour les plus grandes des âmes humaines vivant actuellement dans Enrof. Ailleurs que dans les prémonitions lointaines, personne ne peut directement apporter des éléments précis à leur sujet. De tels éléments nous parviennent parfois des esprits élevés de Chadanakar, infiniment plus grands que nous, à travers des amis invisibles de notre cœur. Et même de tels messages sont extrêmement difficiles pour notre perception. Ainsi, il m’était quasiment impossible de concevoir l’étrange et douloureuse nouvelle que, dans les macrobramphatures de notre Galaxie, il existe une couche matérielle où il y a de l'espace, mais il n’y a pas de temps – une sorte de trou dans le Temps possédant en plus, à l'intérieur de lui-même, un mouvement. C'est un lieu de souffrance des grands démons, le royaume de l’éternité ténébreuse, mais pas dans le sens d'un Temps qui dure éternellement : c’est dans le sens de l'absence de tous les temps. (Je note en passant que la différence entre les deux sens du mot «éternité» est encore très peu réalisée par notre pensée philosophique.) Une telle éternité n'est pas absolue, car le Temps peut y surgir aussi, et c'est précisément en cela que réside l'une des tâches des énormes cycles de la formation cosmique. Car seule l'émergence du temps rendra possible la libération de cet enfer galactique des grands martyrs qui y sont emprisonnés. Les molécules et certains types d'atomes font partie de minuscules systèmes – microbramphatures, de plus, l'existence de certaines d'entre elles dans le temps est infiniment petite. Toutefois, ce sont des mondes assez complexes, et il ne faut pas ignorer le fait que les particules élémentaires sont des êtres vivants, et certaines d'entre elles possèdent leur libre arbitre et sont tout à fait raisonnables. Mais la communication avec eux, sans parler de l’infiltration directe et personnelle dans les microbramphatures, est pratiquement impossible. Dans aucune des couches de Chadanakar, il n'y a pas un être qui en est capable : pour le moment, cela dépasse même les aptitudes du Logos Planétaire. Seulement les esprits des macrobramphatures de la Galaxie possèdent une telle puissance et une grandeur aussi inimaginable qu'ils sont capables de descendre simultanément dans de nombreuses microbramphatures : pour le faire, un tel esprit doit, tout en restant uni, s'incarner simultanément dans des millions de ces mondes minuscules, se manifestant dans chacun d'entre eux avec toute sa complétude, mais en périodes de temps infiniment petites. Je parle tout le temps, d'une manière ou d'une autre, des couches matérielles, car les couches spirituelles n'existent pas comme telles. La différence entre l'esprit et la matière n’est pas substantielle, mais plutôt progressant par stades. Même si l'esprit n’est créé que par Dieu et émane de Lui, les matérialités sont créées par les monades. L'Esprit dans son état primaire, non revêtu d'aucune couverture que nous pourrions appeler matière, est une substance que nous ne pouvons pas exactement, mais seulement dans l'ordre de la première approximation, comparer à l'énergie la plus subtile. Seuls Dieu et les monades sont spirituels. Les monades sont les unités spirituelles indivisibles, c'est la multitude innombrable de «Moi» supérieurs nés de Dieu et créés par Dieu. Elles diffèrent entre elles par le degré de leur échelle potentielle innée, par la variété inépuisable de leurs habillements matériels et des chemins de leur vie. Une monade très élevée peut être ici et là – en de nombreux points du monde à la fois, mais elle n'est pas omniprésente. L'Esprit de Dieu est vraiment omniprésent – Il demeure même là où il n'y a aucune monade, par exemple, dans les ruines des bramphatures abandonnées par toutes les monades. Rien ne peut exister sans Lui, pas même ce que nous appelons la matière physique morte. Et si l'Esprit de Dieu la quittait, elle cesserait d'être – pas dans le sens d'une transition vers une autre forme de matière ou d'énergie, mais complètement.
2. L’origine du Mal. Les lois universelles. Le karma.
Si nous considérons le mythe de la révolte et de la chute de Lucifer en rapport avec l'histoire spirituelle de Chadanakar, il perdra son sens. Aucun événement de la métahistoire de notre planète qui pourrait se refléter dans les événements de ce mythe ne s'est jamais produit. Par ailleurs, ce qui s'est produit il y a longtemps, est une chose différente, dont des souvenirs, bien que très déformés, ont été conservés dans d'autres mythes, par exemple dans la légende de la révolte des titans. Ceci, cependant, devra être discuté plus en détail dans un autre contexte. En ce qui concerne les légendes liées à la révolte et à la chute de Lucifer, ces événements ont eu lieu sur le plan universel à un moment donné, à une échelle, dépassant toutes les catégories de notre esprit, de la macrobramphature qui englobe l'Univers. Etant traduit par les visionnaires de l'antiquité sur le plan des concepts humains d'époque, ce qui s’est produit a été reflété dans ce mythe. Les concepts d’époque se sont éteints, l’échelle de nos idées s’est considérablement élargie, et si nous voulons maintenant saisir dans ce mythe la graine immortelle et vraie de cette idée, nous devons négliger tout élément d’époque qui y est introduit, et nous concentrer sur un seul fait central, qu'il affirme. Naturellement, la conscience même des plus sages de cette époque était si loin des idées d’aujourd’hui sur le volume et la structure de l'Univers, que la connaissance de l'universel, qui s'infiltrait dans leur conscience grâce aux efforts des amis invisibles de leur cœur, était pressée et serrée par le volume de leur expérience empirique et de leur esprit fort, mais non enrichi et non éclairci. D’ailleurs, cette tâche n’est pas beaucoup plus facile même aujourd’hui, si quelqu’un essaie d'exprimer dans des concepts et des mots humains au moins un écho du mystère œcuménique sur la révolte de soi-disant « Fils de l’aurore ». Une telle tentative comprendrait deux étapes : rechercher dans l'océan des notions précisément celles qui sont plus proches que d'autres du reflet de cette réalité transcendante – primo ; retrouver de telles phrases dans l'océan de notre langue, qui sont capables au moins en quelque sorte de refléter, à leur tour, ces notions insaisissables – secundo. Mais un tel travail est associé à la croissance organique de la personnalité et à son expérience globale. Il ne peut pas être effectué par caprice. Je me sens n’être qu'au début de ce travail. Alors, je ne peux m’exprimer sur les événements universels de cet ordre, à part constater un fait accompli : dans la profondeur immémoriale des temps, un certain esprit, l'un des plus grands, que nous appelons Lucifer ou Fils de l’aurore, en guise de la liberté de choix inhérente à chaque monade, s'éloigna de son Créateur afin de créer un autre univers selon sa propre conception. Il fut rejoint par de nombreuses autres monades, grandes et petites. Leur création d'un autre univers commença dans les limites de celui-ci. Ils essayaient de créer des mondes, mais ces mondes se révélaient fragiles et s’effondraient, car, dans la rébellion, les monades apostâtes rejetèrent l'amour – le seul principe unificateur et consolidant. Le dessein cosmique Providentiel conduit de nombreuses monades à l’unité suprême. Au fur et à mesure qu'elles gravissent les marches de leur existence, les formes de leurs unions se perfectionnent, l'amour pour Dieu et entre elles les rapproche de plus en plus. Et lorsque chacune d'entre elles plonge dans le Soleil du Monde et co-crée avec Lui, l'unité la plus parfaite se réalise : le fusionnement avec Dieu sans perdre leur Moi unique. Le dessein cosmique de Lucifer est inverse. Chaque monade qui le rejoint n'est que son allié temporaire et sa victime potentielle. Chaque monade démoniaque, de la plus grande à la plus petite, chérit un rêve – de contrôler l'univers : son orgueil lui suggère que c'est elle qui est potentiellement la plus forte. Elle est guidée par une sorte d'«impératif catégorique» exprimé, jusqu’à certain point, par la formule : il y a ce qui est Moi et ce qui n’est pas Moi, tout ce qui n’est pas Moi doit devenir Moi. Autrement dit, tout et chacun doit être absorbé par ce Moi unique et absolument auto-affirmant. Dieu S’adonne (donne Soi-même) ; le principe anti-Dieu cherche à tout absorber. C'est pourquoi il est d'abord un vampire et un tyran, et c'est pourquoi la tendance tyrannique n'est pas seulement inhérente à tout Moi démoniaque, mais c’est sa caractéristique intégrale. Pour cause, les monades démoniaques s'unissent temporairement entre elles, mais, en vérité, elles sont ennemies non pas pour la vie, mais pour la mort. Avec la prise du pouvoir local par leur groupe, cette contradiction se révèle assez rapidement, en provoquant une lutte mutuelle, et c’est le plus fort qui l'emporte. La tragédie de la lutte cosmique des démons est également due au fait que le Seigneur crée toujours de nouvelles monades, tandis que les démons sont incapables d'en créer, suite à quoi le rapport des forces augmente constamment non en leur faveur. Il n'y a pas et il n’y aura plus jamais de nouvelle chute : il en existe des garanties absolues, et je regrette profondément que la complexité exceptionnelle de ce problème ne me permette pas de trouver l’ensemble de concepts requis pour l’exprimer de manière plus ou moins intelligible. En tous cas, toutes les monades démoniaques sont très anciennes d’origine, ce sont d'anciens participants à la grande rébellion. Toutefois, il arrive maintenant et il arrivait avant – non pas des chutes, mais quelque chose de similaire d’apparence : un être hautement conscient, parfois même tout un groupe, qui s'oppose provisoirement à la volonté Providentielle. Ce choix basé sur le rejet de Dieu n'est pas fait par la monade elle-même, mais par son Moi inférieur à la conscience restreinte. Par conséquent, son activité anti-Dieu ne se passe pas dans le monde spirituel, mais dans les mondes matériels qui sont soumis, par la volonté des démons mêmes, à la loi du châtiment. Ainsi, la rébellion est condamnée d'avance ; quant à celui qui l'a commise, il entame un long chemin de la rédemption. Peu à peu, au cours de la lutte, les forces démoniaques réalisèrent que leurs tentatives de créer leur propre univers étaient condamnées à l'échec. Alors, tout en poursuivant la création de leurs mondes isolés et en faisant des efforts impossibles afin de consolider leur existence, ils se fixèrent, en parallèle, un autre objectif : de prendre possession des mondes déjà existants ou en cours de création par les forces Providentielles. Leur but n'était pas du tout la destruction des mondes, à savoir la prise du contrôle sur eux – mais la conséquence objective d'une telle prise est, forcement, leur destruction. Privés du principe unificateur de l'amour et de la co-création, assemblés uniquement par le principe contradictoire de la violence, de tels mondes ne peuvent exister indéfiniment. Il existe des galaxies qui sont en train de s'effondrer. Et lorsque les observations astronomiques des nébuleuses extragalactiques couvriront une période plus longue qu'aujourd'hui, les déroulements de ces catastrophes cosmiques s'ouvriront aux yeux de la science. Il y a des planètes perdues et mourantes : Mars, Mercure, Pluton – ce sont des ruines de bramphatures ; toutes les monades de Lumière ont été chassées de ces systèmes qui sont tombés sous la domination démoniaque. Par la suite, une catastrophe finale a eu lieu, et les hordes de démons se sont retrouvés dans l'espace cosmique en état de précipitation et sans abri, à la recherche d'un nouvel objet d'invasion. Ceci dit, il y a des macrobramphatures et des galaxies entières que les forces rebelles n'ont pas réussi à envahir. Le système, qui s’est complètement libéré des éléments démoniaques au sein de notre Galaxie, c’est celui d’Orion – une macrobramphature au pouvoir extraordinaire de la Lumière spirituelle. Quant à celui qui contemplera la grande nébuleuse d'Andromède à travers un réflecteur, il verra de ses propres yeux une autre galaxie qui n'a jamais connu d'invasions démoniaques. C'est un monde qui, du début à la fin, gravit les marches de la félicité croissante. Parmi des millions de galaxies de l'Univers, il existe de nombreux mondes comme celui-ci, mais notre galaxie, malheureusement, n'en fait pas partie. Rejetées de la macrobramphature de l'Univers depuis bien longtemps, les forces du Révolté mènent dans les mondes de notre Galaxie une lutte contre les forces de la Lumière, une lutte qui prend des millions de formes incessantes et implacables. Et Chadanakar s'est également avéré être une arène de cette lutte.