Dans d’autres zatomis, il y a d’autres créatures non moins magnifiques. Ainsi, nous arrivons à l’énumération des zatomis. Il y en a dix-neuf. Le Maïf – est le plus ancien des zatomis. C’est le pays céleste et le synclite de la métaculture d’Atlantide qui existait dans Enrof à peu près, du douzième au neuvième millénaire avant J.C. L’Atlantide se trouvait sur un archipel d’îles, dont la plus grande ressemblait à la Sicile. Ses habitants étaient de race rouge. C’était une société esclavagiste, qui se composait au début de plusieurs petits Etats, ayant fusionné plus tard et soumis au despotisme. Leur vision du monde était polythéiste alimenté de pratiques magiques. Leur panthéon était assombri par un culte de démons. Parmi les cultures que nous connaissons bien, l’Atlantide aurait pu se rapprocher le plus de l’Egypte et en partie des Aztèques, mais elle était plus lugubre et plus lourde. L’architecture, la sculpture et la danse étaient les arts principaux. Leur civilisation n’était en aucun cas avancée. Profitant d’une chaîne de petites îles entre l’Atlantide et l’Amérique, les atlantes gardaient le lien avec ce continent, où ils situaient leurs origines. Plus tard, ils réussirent à accéder à l’Afrique occidentale. Par la suite, la légende sur l’Atlantide atteignit l’Egypte par biais de l’ancienne civilisation soudanaise, actuellement inconnue, mais dont les traces seront découvertes dans le futur. Les notions éthiques des Atlantes étaient réprimées par des divinités impitoyables et avides, ce qui instituait le cannibalisme rituel dans leurs cultes. Dans la dernière période, il y eut des mouvements religieux semi-ésotériques dirigés vers la lumière. Mais généralement, le tableau était assez sombre à cause de l’influence majeure des éléments démoniaques. L’île principale et les plus petites qui l’entouraient périrent d’un certain nombre de catastrophes sismiques. Quelques groupes, peu nombreux, se sauvèrent en Amérique, et l’un d’entre eux – en Afrique, où il se fondit dans la population à la peau noire du Soudan. Actuellement, le Maïf, qui existe déjà près de quinze millénaires au-dessus d’une certaine zone de l’océan Atlantique, a atteint une incroyable puissance de la lumière. Image emblématique : un temple rouge sur le fond noir ; devant lui – quatre silhouettes en blanc, les mains levées. Les silhouettes signifient les cultes de quatre divinités de la lumière : c’est à travers ces cultes, que la spiritualité descendait dans la culture atlantidéenne. Le Linath – est le zatomis du prétendu Gondwana, si l’on comprend sous ce nom non pas le continent des époques immémoriales, qui existait dans l’océan Indien bien avant l’apparition de l’homme, mais la métaculture, dont les foyers dans Enrof étaient Java, Sumatra, le Sud de l’Hindoustan et certaines villes, qui reposent aujourd’hui au fond de la mer. La période d’existence de la culture du Gondwana est plus que six millénaires avant J.C. C’était un groupe d’Etats – des oligarchies commerciales basées sur l’esclavage. A remarquer, que la navigation du Gondwana bien développée, avait entrainé Ceylan et d’autres îles d’Indonésie dans l’échange commercial et culturel avec la côte d’Indochine. Le polythéisme y dominait, ainsi que les mêmes trois arts ; la danse s’est développée jusqu’au théâtre des Mystères. Mais le Gondwana ne connaissait pas la soif du sang et la cruauté religieuse et démoniaque des atlantes. C’était un peuple sensuel, assoiffé de vie, doté d’une richesse artistique et où le sexe était une valeur charismatique, donc très pratiqué. Le mysticisme du sexe, sorte de tantrisme, s’imposait dans leur culte et aussi dans la vie quotidienne, qui parvenait à une vraie splendeur à l’époque de prospérité. Ni l’Atlantide, ni même le Babylon ou l’Egypte ne connaissait pareille magnificence. Je pense, qu’on peut appeler la race du Gondwana proto-Malaisienne. En tout cas, la peau marron moulait bien leurs pommettes larges, les lèvres étaient charnues et les yeux en amandes, leurs corps étaient menus et musclés, aux épaules larges, à la taille fine et aux mollets très forts. Ce peuple était beau d’une beauté du sud, passionnée et vigoureuse. Quelques millénaires plus tard, dans la même zone, apparu la culture Indo-Malaise, bien plus spirituelle. Image emblématique du Linath : une femme en violet et un homme en vert, embrassant l’un l’autre par les épaules, sur fond doré, sous une moitié inférieure du disque rouge du soleil. La couleur violette signifie ici le croisement du bleu – des forces de la Féminité Universelle, qui se sont écoulées avec une puissance dans la métaculture du Gondwana pour la première fois depuis l’existence de l’humanité, - avec le rouge : le symbole de spontanéité, dans le sens d’activités extraordinaires de certains élémentaux liés à l’humanité. Le vert signifie la même force d’activité des élémentaux de la Nature. Le doré est le fond hiératique, qui indique la réalité spirituelle de ce supra-peuple déjà développée. L’Ialou (il me semble, qu’il porte aussi un autre nom, comme Athéam) – est le zatomis de la métaculture de l’Egypte Antique. C’est la culture, qui fait de l’ombre à l’Atlantide par son aplomb et sa grandeur. Dès l’époque de son existence historique, cette culture avait déjà créé un énorme synclite et un zatomis éblouissant. Néanmoins, les forces démoniaques réussirent à remporter une victoire majeure au quatorzième siècle avant J.C. C’était lorsque les forces Providentielles, pour la première fois dans l’histoire mondiale, éveillèrent la conscience du peuple vers la considération de Dieu Unique. C’était la conception du grand sage et prophète Akhenaton. Si la reforme d’Akhenaton avait été réussie, la mission de Christ se serait réalisée quelques siècles plus tôt dans la vallée du Nil et non pas en Jordanie. Je veux noter, que la croyance égyptienne en le Nil Céleste reposait sur l’existence de la réalité supérieure. Ce fleuve splendide, qui traverse l’Ialou – le pays mythique des Bénis – est multicouche : c’est un grand élémental sacré du Nil terrestre, ainsi que l’Ame Idéale Collective du peuple égyptien. Image emblématique : un voilier blanc sur une rivière bleue qui coule vers le soleil. L’Eanna – est le zatomis de l’ancienne métaculture babylonienne, assyrienne et cananéenne, qui a apparu vers le quatrième millénaire avant J.C. Les temples observatoires à sept niveaux, qui sont devenus des sommets et des centres des grandes villes dans la Mésopotamie, se répétaient dans Enrof, comme des reflets, la ville céleste grandiose construite par le synclite de ce zatomis. Mais lorsque les ziggourats dans les villes de La Babylonie et le sacerdoce sacré percevaient les émanations des forces cosmiques des lumières dans ces observatoires, ils n’ont pas pu se préserver des émanations très actives de l’anti-Cosmos, dont le centre dans Enrof coïncide avec le système de l’étoile Antarès. Cela rendait leur religion, dualiste à la base, d’autant plus ténébreuse et versait du poison subtile dans l’essence des adeptes, ce qui alourdissait leurs âmes de doutes et de négation. La métaculture babylonienne était la première, où Gagtoungre a réussi à faire incarner une entité démoniaque très puissante – un huitzraor – dans sa couche quadridimensionnelle souterraine. Les descendants de ce huitzraor ont joué et jouent toujours un énorme rôle extrêmement nuisible dans la métahistoire de l’humanité. En grande partie, c’était ce huitzraor le responsable de l’infériorité spirituelle générale, qui a marqué cette culture dans Enrof. Leur déesse du monde souterrain, Erèchekigale, fut finalement combattue par Astarté qui, par amour, descendait dans les lieux de souffrances transphysiques du Babylon. Les âmes humaines avaient l’idée pessimiste et sombre de l’au-delà à cause de la compréhension intuitive du pouvoir des forces démoniaques paralysantes. Image emblématique : une ziggourat blanche à sept niveaux. Les sept niveaux signifient les sept couches que le supra-peuple babylonien a vécues et clairement réalisées dans sa conscience religieuse. Le Chan-Ti – est le zatomis de la métaculture Chinoise qui existe dans Enrof depuis le deuxième millénaire avant J.C. jusqu’à présent. Son renforcement considérable commença dans les derniers siècles avant Jésus-Christ, lorsque le confucianisme créa un code moral durable et un mode de vie qui favorisait la hausse du niveau éthique à l’échelle nationale. Néanmoins, le plafond du développement libre des qualités supérieures d’âme était assez bas. Figée avec le temps, la loi confucéenne devint non tellement un chemin d’ascendance, mais plutôt un frein. Cela explique le fait que le volume et la puissance du zatomis chinois, malgré son ancienneté, ne soit pas si important que l’on pouvait espérer. L’expansion du bouddhisme a étendu un autre zatomis au-dessus de la Chine, qui coexiste avec le Chan-Ti, et qui accueille beaucoup plus d’âmes de lumière ces derniers siècles, que le zatomis proprement chinois. Image emblématique : un beau visage féminin portant une couronne en forme de lotus. La Souméra (ou le Mérou) – j’ignore quel des deux noms est le plus correct. C’est le zatomis de la métaculture Indienne – le plus puissant de tous les zatomis de Chadanakar. Déjà dans l’ancienne mythologie, le sommet du mont Sumeru était couronné de la ville de Brahma et sur ses côtés, se reposaient les villes d’autres divinités d’hindouisme. Mais l’Inde Céleste n’était pas limitée à leur nombre : elle comprenait quelques vastes étendues de la Terre séparées par les mers. Aujourd’hui, l’Inde Céleste, superposée au-dessus de sa zone géographique d’Enrof, dépasse largement les frontières de l’Etat Indien. Pendant quatre mille ans, l’activité spirituelle des peuples indiens particulièrement doués sur le plan religieux conduit au fait que deux métacultures se détachèrent d’elle et devinrent les systèmes autonomes de couches. Quant à l’Inde Céleste, elle accueillit un tel nombre d’âmes lumineuses, que dans le XX siècle l’influence de son synclite dépassa toute la force des éléments diaboliques : l’Inde devint la seule culture d’Enrof qui évoluait fermement sur le chemin hautement éthique. Et bien avant cela, la puissance du synclite Indien empêcha les forces de Gagtoungre de créer les couches de souffrances – ce qu’elles réussirent à faire dans le reste de métacultures. Avant Jésus-Christ, cette métaculture restait la seule dont les purgatoires n’atteignaient pas les magmas. Le Mérou a deux grands centres : l’un au-dessus de l’Himalaya et l’autre au-dessus des montagnes Nilgiri dans l’Inde Centrale. A part cela, le synclite Indien possède dans Enrof un fort ancrage représenté par un certain groupe fluide de personnes qui se déplace chaque époque suivant une certaine courbe géographique : avant la deuxième guerre mondiale il se trouvait au Pamir, actuellement – dans l’Inde du Sud. Le paysage de l’Inde Céleste ressemble à celui de la Russie Céleste, mais sa nature est plus luxurieuse : grâce au climat tropical et l’existence plus longue de ce zatomis. Le zatomis est entièrement traversé par le Gange Céleste : pour la métaculture Indienne, il porte la même signification binaire, que le Nil Céleste pour celle de l’Egypte. Image emblématique : trois chaînes de montagnes blanches, l’une plus grande que l’autre, couronnées des villes dorées. La signification : la première chaîne, c’est le zatomis, les deux autres – les mondes beaucoup plus élevés – c’est l’aspect supérieur du transmythe Hindouiste. Le Zervan – est le zatomis de la métaculture de l’Iran Antique (mazdéenne). Le manque de clarté dans l’idée du monothéisme dans cette religion d’ailleurs élevée et pure, ne permit de pas préparer le terrain nécessaire afin de faire réaliser la mission de Christ en Iran. Une tentative ultérieure de la métaculture Iranienne à combler cet échec par la création de la nouvelle religion internationale – le manichéisme – échoua, elle aussi. Cela arriva à cause des émanations démoniaques, qui eurent l’accès à la conscience créative de fondateurs de cette religion. Au moment de la conquête musulmane, la culture Iranienne épuisa son mouvement vers l’avant. Les siècles suivants, son seul point d’appuis était la communauté de Parsi en Inde. Naturellement, le nombre d’âmes entrantes dans le Zervan par les mondes des Lumières est extrêmement faible aujourd’hui, et le Zervan lui-même s’est presque complètement détaché de ses zones géographiques dans Enrof. Image emblématique : un autel avec des flammes de feu.