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          La Russie Céleste – ci-dessous, j'en parlerai plus en détail que sur les autres zatomis.
          Le zatomis de la métaculture Noire. Malheureusement, je ne sais presque rien à son sujet, même pas son nom. Ce que je sais, c’est qu’il est encore jeune et très vulnérable. Après la chute de la culture Soudanaise avec sa religion, qui permettait la descente de la spiritualité même dans les couches inférieures des peuples noirs de l’Afrique Equatoriale, les Africains perdirent l’opportunité d’ascendance posthume pour longtemps. Cette opportunité commença à leur entrouvrir sa porte seulement depuis quelques siècles, lorsque certaines tribus atteignirent un niveau où leurs systèmes vagues polythéistes devenaient perméables aux premières manifestations de la spiritualité. D’avantage, l’ascendance après la mort s’ouvrit aux peuples noirs avec la propagation – quoique faible malheureusement – de l’Islam et du Christianisme. Ce qui eut la signifiance métahistorique, c’était la formation de la Libéria – de ce petit foyer de la spiritualité chrétienne en Afrique Equatoriale – petit, mais bien protégé.  La population noire de l’Amérique possède, elle aussi, des liens avec le zatomis noir. Les individus à la peau blanche montent dans ce zatomis comme une rare exception. Par exemple, Harriet Beecher Stowe
[1], ayant atteint le Montsalvage, le quitta pour le zatomis noir, où son activité avait une grande importance pendant longtemps. Sa position là-bas était en partie semblable à celle d’une reine, en partie – à celle de la patronne de la prêtrise.
          Image emblématique : un escalier menant d’un lac vers un bâtiment rond orange. Signification : le lac est la matérialité du supra-peuple, le bâtiment – le zatomis. La couleur orange – c’est le croisement de l’or du soleil avec l’aspect vermeil des élémentaux liés à l’humanité (non pas à la nature).
          Le dernier de tous les zatomis se trouve en état de création. C’est l’Arimoya, le futur zatomis de la métaculture humaine universelle liée à la naissance et la prédominance de l’interreligion à venir – la Rose du Monde. La matérialité de l’Arimoya, ainsi que celles d’autres zatomis, se fait créer par l’une des hiérarchies d’anges – par les Dominants ; c’est un grand esprit-homme, incarné la dernière fois sur Terre en Zoroastre, qui dirige la création de ce, que j’oserai designer par les mots « la grande conception ».
          Image emblématique : une cathédrale blanche aux multiples tours, avec une tour principale au milieu, avec des colonnades et des escaliers. Elle est entourée d’un nombre d’énormes instruments à cordes, ressemblant aux lyres d’or. Signification : les tours sont les zatomis de l’humanité, la tour principale – c’est l’Arimoya ; les colonnades, c’est les mondes de daïmons, d’anges, d’élémentaux et d’animaux éclairés ; les lyres – ce sont tous les peuples du monde.

          La Russie Céleste.
          Image emblématique : la ville rose-blanche aux nombreux temples, la ville est située sur une colline au-dessus d’une courbe bleue d’une rivière.
          Comme les autres, le zatomis de la Russie Céleste, ou de la Sainte Russie, est lié géographiquement aux frontières de notre pays. Ses grandioses cités coïncident à certaines de nos villes ; entre eux, se trouvent les étendues de la nature magnifiquement lumineuse. La plus grande de ces cités est le Kremlin Céleste situé au-dessus de Moscou. Ses sanctuaires luisent d’un éclat surnaturel blanc et doré. Et au-dessus de méta-Petersburg, très haut dans les nuages de l’autre monde, s’élève la majestueuse statue blanche d’un cavalier galopant : ce n’est pas une représentation de quelqu’un en particulier, mais un emblème qui manifeste la directivité de la voie métahistorique. Les plus petites communautés sont dissipées dans tout le zatomis ; parmi elles, il y a des sommets métaculturels d’autres nations qui font avec la métaculture russe le même supra-peuple. Ici se trouvent les synclites de l’Ukraine, de la Géorgie, de l’Arménie. Actuellement, le synclite du peuple Bulgare avec ses villes célestes commence à joindre ce zatomis. Le nombre total d’habitants de la Russie Céleste m’est inconnu, mais je sais que près de demi-million d’éclairés se trouvent actuellement dans le Kremlin Céleste.
          Yarosvète, le Démiurge, se manifeste dans le ciel et dans l’air de ce monde, comme si l’océan limpide d’énergie traversait le ciel d’un horizon à l’autre et comblait les cœurs. Cette énergie s’assemble dans les temples du démiurge, son image y prend les contours, sa voix commence à s’entendre, et il surgit la communication entre lui et les âmes  éclairées – la communication qui les renforce et qui leur transmet la sagesse suprême.
          De même, se manifeste une autre hiérarchie semblable au démiurge – les grands esprits qui dirigent les nations ; ils font partie de notre métaculture. Parmi eux, il y en a les plus anciens que Yarosvète ; il y a aussi le jeune dirigeant du peuple d’Ukraine.
          Mais ni l’Ame Collective Idéale du peuple russe – Navna, ni ses sœurs – les âmes collectives d’autres peuples –  ne sont toujours pas là : elles sont prisonnières dans les grumeaux de pouvoir d’Etat, dans la citadelle du démon de grande puissance – du huitzraor, dans le monde sous-terrain de l’antihumanité Russe. Leurs manifestations parviennent à la Russie Céleste seulement en échos lointains et en faibles reflets.
          Les mers des éthers scintillants sont les âmes des élémentaux qui pétillent de couleurs inimaginables pour nous. Elles baignent là-bas les édifices qui ressemblent vaguement à des montagnes massives azurées et blanches.
          C’est sur ce monde que l’église russe chante, lorsqu’elle accompagne des nouveaux partis sur leur dernier chemin de non-retour pour que Seigneur les apaise dans « un endroit clair, un endroit fécond, un endroit calme, où il n’y a pas de tristesse, ni chagrin, mais la vie éternelle »
[2].
          Les nouveaux arrivants apparaissent en Russie Céleste dans les sanctuaires spéciaux, et pas en tant que bébés, mais déjà comme enfants. Leur sensation est semblable à celle d’enfance. Quant au changement d’âge, il est manifesté par la croissance de lucidité et de la force spirituelle. Ce n’est pas les parents, mais les parrains qui préparent les conditions nécessaires pour une âme éclairée, qui monte ici de la Gotimne. Dans les images de certains frères de synclite, on pourrait deviner les traits qui nous étaient familiers pendant leur vie dans Enrof : ici, leurs traits sont radieux, rayonnants, éblouissants, éclairés de la gloire spirituelle, plus raffinés et plus légers. Leur habillement fabriqué par leur corps transformé, émet lui-même de la lumière. Ils peuvent bouger dans tous les quatre sens de l’espace, ce mouvement ressemble vaguement à un vol d’oiseaux qui planent dans l’air, mais il le dépasse en légèreté, liberté et en vitesse. Il n’y a pas d’ailes. Les éclairés peuvent percevoir un nombre de couches : les descendantes – les purgatoires, les magmas, et l’effrayante Gachcharve ; ainsi que les ascendantes – les mondes des Lumières, les cercles d’anges, de daïmons et d’élémentaux, les mondes d’émanations d’autres bramphatures, les mondes d’Aspects Supérieurs de transmythes mondiaux. Ils peuvent entrer dans les chrastres obscurs – dans les mondes de l’anti-humanité, dont les habitants les voient, mais sont impuissants de les abattre ; ils peuvent entrer dans notre Enrof, mais les humains ne sont capables à les percevoir qu’avec leur vision spirituelle. 
          L’amour entre homme et femme dans Enrof, qui est digne de s’appeler grand, continue ici aussi, libéré de toute chose accablante, d’autant plus agrandi et approfondi. Certains continuent les relations intimes qui sont privées de l’objectif de procréation et, en général, n’ont rien à voir avec les relations intimes dans Enrof. La plupart des organes changent complètement leur structure, la fonction et la signification, y compris les organes de la digestion, car la façon de restaurer les forces vitales ici est similaire à la respiration. La croissance de la spiritualité conduit progressivement l’âme éclairée à une autre transformation du corps qui mène dans les mondes plus élevés, à Jérusalem Céleste et plus haut jusqu’au Synclite du Monde et les Elites de Chadanakar.
          Dans les zatomis, il n’existe rien qui ressemblerait à nos outils techniques : ils sont substitués par autre chose carrément incompréhensible. Ce que l’on pourrait constater, c’est que le principe n’est pas à créer les dispositifs techniques en matière étrangère, mais à développer de nombreuses capacités de son propre être. On utilise la matière étrangère ici uniquement pour créer ce qui est comparable aux œuvres de nos arts spatiaux.
          Partout ici, il y a des âmes des églises qui avaient existé chez nous auparavant, ou qui auraient dû exister. Ceci dit, beaucoup de temples ont une destination difficilement compréhensible pour nous. Il existe des sanctuaires pour communiquer avec les anges, avec le Synclite du Monde, avec les daïmons et avec les hiérarchies spirituelles. Quelques grands temples sont destinés aux rencontres avec Jésus Chris, qui descend parfois ici sous une apparence visible humaine ; les autres – aux rencontres avec la Sainte Vierge. Actuellement, ils y dressent un temple grandiose : il devra accueillir ce Grand Esprit Féminin qui prendra la chair astrale et éthérique suite à l’alliance du Démiurge de la Russie avec l’Ame Idéale Collective Russe. Depuis mon enfance, j’ai l’habitude d’appeler ce temple Le Temple du Soleil du Monde, mais ce nom n’est pas correct. Il correspond légitimement à une autre construction, encore plus grandiose – celle qui va être créée en Arimoya.  Quant au temple qui se fait construire dans le Kremlin Céleste, c’est une demeure de Zvente-Sventane, – et par la suite, je vais expliquer la signification de ce nom. Cette grande Entité Féminine fait partie maintenant de l’un des plus hauts mondes de Chadanakar. Dans Enrof, elle ne prendra jamais la chaire physique, mais elle naîtra dans la Russie Céleste ayant pris l’apparence humaine. Ce ne sera pas notre tsarine, ni déesse, mais notre lumière, notre grâce et notre bonté divine.
          L’échelle des mondes merveilleux et rayonnants l’un à travers l’autre, mène en haut depuis l’autel du temple de la Féminité, des temples de Jésus, des temples du Démiurge Yarosvet. Cette échelle monte dans le Jérusalem Céleste et, enfin, vers le seuil de la Salvaterre Mondiale. 
          De temps en temps, en Russie Céleste naissent les grands esprits-hommes après avoir fini leur chemin dans les mondes supérieurs de Chadanakar, et à présent, ils co-créent avec le Logos Planétaire. Pour aider les inférieurs, ils quittent l’Elite de Chadanakar et descendent ici, dans les zatomis par voie de naissance, et ainsi, ils accomplissent les missions qu’aucun esprit humain le plus mystique et spirituel n’est capable de saisir. Ils prennent ici les mêmes corps de Lumières, que les frères du synclite, mais ils les dépassent incommensurablement en vitesse d’accumulation de leur puissance spirituelle et en ampleur de leur Moi. Leurs chemins dans les zatomis ressemblent à ceux des génies parmi le reste de l’humanité, mais les synclites sont prévenus de leurs naissances et les attendent avec joie et allégresse.
          Quant à ceux qui étaient les génies et les messagers sur Terre, ils poursuivent leur travail créatif ici, dans les zatomis, après les rédemptions, les illuminations et les transformations. Même la béatitude des gamayounes et des sirines s’amplifie, lorsqu’ils voient les épopées créés là-bas par les grandes âmes, passées la dernière fois sur Terre incarnée dans Derjavine et Pouchkine, dans Lermontov et Gogol, dans Tolstoï et Dostoïevski, dans Roublev et Sourikov, dans Glinka et Moussorgski, dans Kazakov et Bajenov. Les ondes lumineuses de sons incroyables montent parfois en flèche, on dirait, du cœur des montagnes célestes : ils mettent l’âme dans un état d’une telle consolation spirituelle, dont le cœur Terrestre aurait éclaté. Ils montent et varient comme des nuages gracieux, et puis, ils descendent dans l’amour et la joie la plus douce.
          Le grand architecte, ayant commencé la contruction du temple "du Corps, de l'Ame et de l'Esprit" au Mont des Moineaux (en russe : Vorobiovy Gory) à Moscou, qui connu l'effondrement de son plan, l'exil, l'oubli et la misère, est actuellement en train de créer ce qui est le plus ultime au Kremlin Céleste : les chapelles internes de la demeure de Zvente-Sventane. Mais permi les êtres lumineux de la Russie Céleste, il n'y a qu'une infime minorité que nous pourrions reconnaître de l'histoire de notre Patrie. Les autres noms ne dirons rienà notre mémoire. Dans les monastères de la Russe Kiévienne et Moscovite, ainsi que dans les demeures des périodes postérieures, ce ne sont pas des flammes de sainteté qui traçaient leurs chemins de vie, mais les âmes tranquilles, moins riches en dons, qui contribuaient silencieusement et humblement dans le travail créatif religieux, dans un oeuvre collectif de l'esprit. 
          Au cours de toutes ces époques, il y eut des vagabonds et des explorateurs errants sur les routes de la Russie, des conteurs et des bandouristes, des créateurs anonymes des contes de fées et de poèmes religieux, de romances et de légendes sur les héros antiques et sur leurs idéaux, que personne ne notait et qui furent oubliés. Et que dire des maîtres prodigieux de gravure, d'iconographie ou des charpentiers et des constructeurs de magnifiques châteux en bois, d'humbles églises et izbas ornées avec fantaisie amusante ? Que dire des maçons, des potiers, des menuisiers, des tisserands, des bijoutiers, des copistes qui travaillaient dans les ateliers, les cellules et en plein air, dont les oeuvres sont marqués de jouissance du travail créatif et d'amour chaleureux pour la vie et dont les oeuvres amusaient et comblaient de joie les générations entières - où leurs créateurs peuvent-ils bien être aujoud'hui ? Et que peuvent-ils créer actuellement, sinon les valeurs éternelles de la Sainte Russie ?

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[1] Elizabeth Harriet Beecher Stowe (1811 – 1896) est une femme de lettres américaine, abolitionniste. Elle est principalement connue pour être l’auteur de La Case de l’oncle Tom (1852), une représentation de la vie des Afro-Américains sous l’esclavage. – N.d.T.
[2] Un fragment d’une prière prononcée lors de la messe pour les défunts.



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