L’Olympe – est le zatomis de la métaculture antique Gréco-romaine.
C’est le nom à la fois du centre du zatomis – de la grande ville d’âmes lumineuses, qui correspond à la position géographique du Mont Olympe –, et aussi du pays céleste entier de la métaculture Gréco-romaine. Ayant été l’habitation et l’arène d’activités des hiérarchies surhumaines reflétées dans les images du panthéon gréco-romain à l’époque d’existence historique de l’Hellade, ce zatomis se transforma progressivement, durant le millénaire après Jésus-Christ, en demeure du synclite. Les hiérarchies qui peuplaient ce lieu à une époque, avaient déjà effectué un grand chemin d’ascendance et aujourd’hui, elles demeurent et continuent leurs activités dans les mondes incomparablement plus élevés, tout en même temps se posant au-dessus de l’Olympe pour influencer activement son synclite.
Apollon est le nom du démiurge de la métaculture Gréco-romaine. Pallas Athéna est celui de l’Ame Collective Idéale de ce supra-peuple.
Image emblématique : un temple antique blanc sur une montagne, sur le fond du ciel bleu.
Le Nikhord – est le zatomis de la métaculture Juive, mais qui comprend uniquement la couche inférieure du synclite d’Israël.
Le fondateur du Nikhord est un grand esprit-homme Abraham. Les anciens maîtres juifs recevaient les émanations du démiurge de ce supra-peuple, mais la pureté de ces émanations empêchait d’abord l’impact des élémentaux liés au « génie » du Mont Sinaï, et après – celui d’huitzraor juif. Ceci dit, Moi et Je dans les écritures bibliques veulent sous-entendre Dieu. Le monothéisme était indispensable pour l’humanité comme un terrain sans lequel la mission de Christ ne pouvait pas se réaliser dans Enrof. Introduire l’idée monothéiste dans la conscience du peuple fut réalisé au prix des efforts d’une intensité colossale, ce qui a épuisé le Nikhord pour une longue période de temps. D’où vient la nature tragique de l’histoire du peuple juif et le fait que leur lutte contre les forces des ténèbres n’est pas toujours victorieuse. Le siècle qui se terminait par la vie et la mort de Jésus Christ, était marqué par la lutte extrêmement intense entre les forces de Gagtoungre et les forces Divines sur cette zone géographiquement infime. Plus en détail, je vais m’y arrêter dans un autre passage. La résurrection de Jésus fut accueillie avec une grande allégresse au Nikhord : l’attitude du synclite juif envers le Logos Planétaire est la même que dans d’autres zatomis, l’autre ne peut pas y avoir lieu. Mais ceux qui entrent dans le Nikhord, font dans l’Olirne une découverte de la vérité sur Jésus qu’ils n’ont pas comprise sur Terre –, une découverte si extraordinaire, qu’il leur faut longtemps pour la réaliser et assimiler. La perte de Jérusalem et du royaume juif s’est reflétée en Nikhord par un deuil, mais avec la compréhension que ce qui s’est produit était logique : avec un huitzraor juif agressif, mais faible, c’était prévisible, car il était entré dans la lutte sans compromis avec le démiurge de ce supra-peuple au cours des années de la prédication de Christ sur Terre. Après la défaite finale des Juifs sous Hadrien, il n’y a eu plus jamais de huitzraors juifs jusqu’à présent. Mais derrière le huitzraor, se cachait une autre hiérarchie démoniaque beaucoup plus redoutable – la progéniture de Gagtoungre, le vrai adversaire du démiurge. Elle continuait à influencer la communauté juive même à l’époque de leur diffusion. Le judaïsme médiéval continuait à se former sous impact de deux influences opposées : celle de ce démon et celle du Nikhord. Aujourd’hui, le Nikhord recueille un nombre très réduit de nouveaux frères, qui entrent dans les mondes des Lumières uniquement par judaïsme. La reconstitution de l’Etat d’Israël dans le XX siècle n’a aucun rapport avec le Nikhord ; le temple qu’ils rétablissent n’est qu’une pièce de théâtre. Il n’existe plus d’autres huitzraors israéliens. Le rôle similaire est joué par un autre être, dont nous reparlerons dans le chapitre dédié aux égrégores. Cet être est fortement influencé depuis la pépinière des forces démoniaques.
Géographiquement, le Nikhord est toujours lié à la zone de la Palestine.
Image emblématique : un édifice en forme de chapiteau entouré des arbres aux grands fruits rouges. Signification : le chapiteau est un tabernacle du Testament, le symbole de la Révélation Unique qui a été retenue pour la première fois dans l’histoire ; les arbres aux fruits, c’est la Terre Promise qui attend le supra-peuple non sur Terre, mais dans le zatomis.
Le Paradis – est le nom symbolique du zatomis de la métaculture Byzantine. De même que les autres zatomis des métacultures chrétiennes, c’est l’un des escaliers menant vers le monde placé extrêmement haut, qui s’appelle Jérusalem Céleste : il n’est rien d’autre que l’Aspect Supérieur du Transmythe Chrétien. Son sujet va être abordé un peu plus tard.
Le Paradis est une couche ancienne très puissante, qui existe en partie au-dessus de la Russie. Son fondateur est un grand esprit-homme qui était incarné dans Enrof comme Jean le Baptiseur. La victoire de Jésus Christ, bien qu’elle fût réalisée juste en partie, provoqua une énorme excitation dans les mondes démoniaques. Notamment, leurs efforts étaient dirigés contre la transformation des lieux de souffrances de la métaculture Byzantine en purgatoires temporaires. Ces efforts gagnèrent et, comme résultat, c’était la culture Byzantine dans Enrof qui fut sacrifiée. Le fait que l’absence de purgatoires nécessitait la descente dans les supplices désespérés de magmas et du Noyau tout de suite après la mort évoquait ce sentiment constant de Terreur devant un moindre péché, qui caractérisait les personnes spirituellement conscientes de la Byzance. En grand partie, cela conduisit à l’ascétisme extrême.
Les peuples slaves du Sud se trouvent historiquement dans une zone intermédiaire entre les métacultures Byzantine, Russe, Romano-catholique et Musulmane. Leurs synclites se trouvent au Paradis.
Image emblématique : un ruisseau dans un jardin luxuriant, les gens en robes dorées. Les habits symbolisent le corps transformé, la couleur dorée indique le fait d’être imprégné des forces du Père des Mondes.
L’Eden – est le nom symbolique du zatomis de la métaculture Romano-catholique, c’est aussi l’un des escaliers qui mène au Jérusalem Céleste. Il y a quelques peuples d’une autre racine ethnique qui appartiennent à cette métaculture : les Polonais, les Hongrois, les Tchèques, les Irlandais et les Croates. Le fondateur d’Eden est un grand esprit-homme qui était dans Enrof l’apôtre Pierre.
Image emblématique est la même que celle du Paradis, mais la couleur dominante est bleu ciel. Cette couleur signifie que le catholicisme est plus imprégné par les éléments de la Féminité Universelle.
Le Montsalvage – est le zatomis de la métaculture qui embrasse l’Europe du Nord-Ouest, l’Amérique du Nord, ainsi que l’Australie et certaines zones de l’Afrique : il est le plus vaste en termes de géographie et le plus dispersé de tous les zatomis. Le fondateur du Montsalvage est un grand esprit-homme Titurel qui avait des liens avec Jésus bien avant son incarnation en tant que Messie en Palestine. Pareil que Lohengrin et Parsifal, il n’est pas un héros de légendes, mais la vraie personne qui existait dans Enrof auparavant. Le Saint Graal contient le sang éthérique de Jésus qu’Il a versé sur le Calvaire.
La délimitation des couches de l’Eden et du Montsalvage se base principalement sur les différences entre les peuples romans et germaniques. Mais une grande religiosité ou laïcité, qui marquait l’activité d’une personne isolée, apportait de nombreuses corrections aux destins posthumes des gens de l’Europe Occidentale, d’autant plus que le Montsalvage apparut quelques siècles plus tard que l’Eden. La France occupe la position intermédiaire. Sa tragédie est qu’elle n’a pas de synclite à elle propre. Certaines monades ascendantes de la France montent après leur mort à l’Eden, et les autres – au Montsalvage.
Le centre du Montsalvage, auparavant lié aux Alpes, s’est beaucoup déplacé à l’Est à la fin du moyen-âge, et maintenant il est lié au Pamir (les causes de cela sont très compliquées). Mais il reste beaucoup d’autres méta-villes plus petites, qui brillent au-dessus de l’Europe et l’Amérique. Certaines d’entre elles sont sur-posées au-dessus des centres d’Enrof pas très grands physiquement, mais spirituellement puissants, tels que Heidelberg, Cambridge, Weimar.
Image emblématique : un temple en style gothique, mais blanc, situé sur une pique de montagne. Sur le fond se trouve une coupe rougeoyant.
La Junfléia – est le zatomis de la métaculture Ethiopienne qui traînait son existence près de deux milliers d’années dans les conditions géo-historiques extrêmement désavantageuses. C’était un îlot de christianisme entre deux océans hostiles – celui de l’Islam et celui du paganisme primitif des tribus noirs. Cette métaculture n’a pas pu réaliser même une dixième de son potentiel. Actuellement, se déroule un processus métahistorique pénible – la Junfléia se déplace dans une autre sakouale : celle de métacultures tragiquement inachevées dans Enrof. Ce processus pourrait être encore retourné en arrière, avec la conjoncture historique exceptionnellement favorable.
Image emblématique : un bâtiment blanc et rond dans les voiles flottants. Signification : le bâtiment – c’est le zatomis, les voiles sont les matérialités subtiles et extra-subtiles.
Le Djannett – est le zatomis de la métaculture Musulmane. La différence du Djannett des autres religions du monde est l’absence de l’aspect supérieur de son transmythe, c’est-à-dire, dans la sakouale extrêmement élevée des mondes de transmythes supérieurs, il n’y a pas de monde spécifiquement associé à l’Islam. Cela s’est manifesté dans la pauvreté de la mythologie musulmane, dans le manque d’indépendance de la plupart de leurs personnages et leurs sujets transphysiques, qui ont été empruntés principalement du Judaïsme et du Christianisme. Etant en grande partie une régression par rapport au Christianisme, l’Islam offre néanmoins à l’âme une possibilité d’ascendance, il favorise l’entrée des forces spirituelles dans la vie et, au cours de son existence historique, il a créé un zatomis peut-être pas très puissant, mais quand-même très remarquable et un magnifique synclite.
Image emblématique : une mosquée blanche entre deux palmiers symétriques, penchés vers elle, les gens habillés en vert et en blanc. Signification : la mosquée – c’est le zatomis, les palmiers sont les deux cultes principaux de l’Islam.
Le Soukhavati, « le paradis Occidental d’Amitabha Bouddha » – est le zatomis de la métaculture liée au Bouddhisme du Nord, elle s’appelle Mahayana. Ce zatomis domine au-dessus du Tibet et de la Mongolie, et en ce qui concerne le Japon et la Chine, il coexiste avec Le Chan-Ti et avec le zatomis traditionnel japonais Nikissaka.
Le Soukhavati se détacha de sa métaculture mère Indienne dans le IX siècle, après que les foyers du Bouddhisme avaient bougé définitivement de l’Inde en Tibet et en Chine. Il s’intensifia surtout trois ou quatre siècles plus tard, lorsque la métaculture d’Himalaya, ayant entamé son chemin si brillamment, eut des tendances à une disparition prématurée, et lorsque les centres du bouddhisme tibéto-chinois obtinrent le rôle moteur.
Le Soukhavati est l’un des zatomis les plus peuplés et les plus puissants. C’est l’un des deux escaliers qui mène à ce monde sublime de l’Aspect Supérieur du Transmythe Bouddhiste, qui porte le nom de Nirvana et dont nous allons encore reparler.
Image emblématique : l’aurore au-dessus des lotus.
L’Ayreng-Dalyang – est le zatomis d’une métaculture incroyablement magnifique – Indo-Malaise, encore peu connue chez nous en Russie. Séparée de la métaculture Indienne près du V siècle, elle embrassa les royaumes brahmano-buddhistes du Java, de la péninsule indochinoise et du Ceylan. Pendant un certain temps, elle se traduisait historiquement sous la forme de l’Empire Saylendra, mais plus tard, elle fut brusquement affaiblie par la rupture avec le Java tombée sous l’Islam, et à la fin du XIX siècle – par les démons prédateurs – les huitzraors de l’Europe. Actuellement, on peut encore trouver sa faible lueur dans des royaumes indochinois, et un climat historique favorable aurait pu encore permettre son nouvel épanouissement.
Image emblématique : les enfants riant dans un jardin du palais-temple.