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          Dans toutes les époques de l’histoire russe, des milliers de moujiks – des serviteurs, des paysans agriculteurs, des paysans taxés, ceux qui se trouvaient dans le servage et ceux qui étaient libres, ceux qui ont vécu leur vie simple et pure, qui faisaient le travail des semailles et des récoltes comme un devoir confié par Dieu, avec vénération et gratitude envers la Mère Terre, et qui avaient une mort simple et claire, en croyance, ayant pardonné tout à tout le monde. Dans toutes ces époques, les milliers de mères portaient leur croix, car le but de leurs vies était d’élever les adultes dignes pour être appeler un humain. N’est-ce pas l’un des plus grands travaux créatifs ?
          Lorsque les écoles ont commencé à s’établir, des centaines de personnes abandonnaient leurs milieux et mode de vie habituels et partaient – on peut dire, descendaient – dans le milieu populaire ; ils s’emmuraient dans des coins paumés parmi l’ignorance profonde, où ils n’avaient personne à échanger d’un mot : tout pour ramener la lumière dans l’obscurité. Et que dire des médecins, qui travaillaient un seul dans toute une région ? Et des docteurs héros face aux épidémies ? Et des révolutionnaires, mais pas les fanatiques animés par la haine et la soif du pouvoir, - je parle de ceux, qui étaient touchés par l’amour pour les gens et par le chagrin de voir les peines du peuple.  Et des prêtres qui, dans la mesure de leurs pouvoirs divins, montraient l’exemple de la vie claire et pure, en cultivant ce qui est le meilleur dans les cœurs humains ?
          Il est impossible d’énumérer les chemins sur la Terre qui conduisent un vagabond – tôt ou tard – vers le synclite. C’est juste la question du temps et des étapes à surmonter sur le chemin vers ce but. Ce but ne se manifeste pas clairement dans la conscience humaine : il est révélé à sa monade immortelle, qui est attirée par lui. 
O, n’allez surtout pas imaginer la Russie Céleste en forme de messes perpétuelles et des prières mornes et monotones. Il y a là-bas de tels plaisirs spirituels dont nous n’avons aucune idée ; il y a de l’humour et le rire, et même les jeux, surtout parmi leurs enfants.
          Je pourrais donner certains noms d’hommes de la culture et histoire russe, qui sont entrés en Russie Céleste au cours des quarante dernières années. Quiconque peut s’en moquer, s’il veut. De plus, je suis habitué à la réputation d’un fou. Alors, les noms de ceux qui n’ont pas eu la descente après la mort, et qui sont entrés directement dans le synclite à travers les mondes des Lumières : Lesskov, Rimski-Korsakov, Klutchevski, Goumiliov, Volochine, Rachmaninov, Anna Pavlova, Serguei Boulgakov, Ioann Kronshtadtskiy, patriarche Tikhon, tsarévitch (le grand-duc) Alexis Nikolaïevitch, encore quelques créateurs et les milliers de héros péris de la main de Staline. Voici un petit nombre de ceux qui sont entrés dans le synclite après un court séjour dans les purgatoires supérieurs : Afanassi Fet, L. Andreïev, Alexander Blok, Chaliapine, Alexandre II, Konstantine Romanov, académicien Pavlov.
          Parmi le nombre d’êtres lumineux, qui sont montés à une hauteur particulière en Russie Céleste, je connais quelques noms : Pouchkine, Lermontov, Gogol, Léon Tolstoï, Alexeï Konstantinovitch Tolstoï, Dostoïevski, les Aksakov, Alexandre Vitberg, Koutouzov, graveur du XVIII siècle Tchémézov, qui n’a pas connu pas une grande popularité et qui est mort très tôt.
          A ce jour, les plus proches de la grande transforme, menant vers Jérusalem Céleste et dans Synclite du Monde, sont Lermontov, Vladimir Soloviev, empereur Ioann IV, ainsi que les deux autres esprits dont les noms ont suscité mon étonnement, mais néanmoins ont été prononcés fermement à deux reprises : Chevtchenko et Pavel Florensky. Durant toute l’existence du zatomis russe, quelques dizaines de personnes, dont je cite certains noms ci-dessous, sont montés à travers lui dans le Synclite de Monde : Vladimir le Saint, Iaroslav le Sage, Antoniy et Féodossiy Petchersky, Nestor le chroniqueur, le guerrier Serguiy – l’auteur du Dit de la campagne d’Igor
[1], Alexandre Nevski, Serge de Radonège, Andreï Roublev, Nil de la Sora (ou Nil Sorsky), Mikhaïl Lomonossov, Alexandre le Béni, Ambroise d’Optino, Séraphin de Sarov.
          La vision qui brise les chaînes de notre espace peut distinguer au loin, derrière le champ de la métaculture Russe, les pays célestes d’autres métacultures, aussi rayonnants, lumineux, uniques et authentiques. Se préparer dans l’amour et dans l’entente à créer le pays céleste de toute humanité – la sacrée Arimoya – voici les liens qui réunissent aujourd’hui les synclites et les villes des métacultures. Les plus remarquables des enfants de l’humanité, ayant terminé leurs œuvres dans leurs villes sacrées, sortent au-delà des frontières de leurs métacultures : ils montent dans le Synclite du Monde de tous les côtés, ils se rencontrent enfin, mais bien avant de l’atteindre. Le monde de leur rencontre s’appelle Gridrouttva. C’est un palais blanc, où ils conçoivent le plan général d’ascendance de l’humanité. L’ascension suivante les amène dans de telles couches, où leur sagesse et puissance dépassent celles des démiurges. Le plan providentiel suprême, que l’on  peut distinguer par moments à travers l’histoire comme les plans privés des démiurges, c’est le reflet de leur travail créatif. Cela, c’est le Synclite du Monde. Il co-crée avec le Logos Planétaire dans toute la clarté de la conscience spirituelle.
          Ce n’est que récemment que l’on a commencé à fonder l’Arimoya dans les mondes quadridimensionnels et, donc, le sens et le but du siècle à venir (XXI – N. d. T.) sera son image reflétée dans l’histoire sur Terre. C’est pour cela que les forces de Sainte Vierge sont descendues des sphères cosmiques dans les couches supérieures de Chadanakar – les forces qui se sont concentrées dans une seule monade divine. Voilà pourquoi on dresse un temple sans précédent en Russie Céleste – pour y accueillir Celle, Dont la naissance dans les mondes quadridimensionnelles est le sens et le but  du futur mariage du Démiurge Russe avec l’Ame Collective Russe. Historiquement, c’est par la matérialisation de cet Esprit Féminin dans la Rose du Monde, qu’il y aura les transformations des pouvoirs d’Etats de tous les peuples – pour conduire à la fraternité de tous. Pour y arriver, les synclites de toutes les métacultures aident et vont aider le synclite Russe. Et le Synclite du Monde recueillera  et continuera leur travail pour que l’humanité céleste du monde entier puisse ensuite le terminer.
          Cependant, à part les grands zatomis, dont le nombre est 19, il y a une autre sakouale des zatomis dans Chadanakar. Ce sont ceux, dont les métacultures sont tragiquement inachevées dans Enrof. S’il devient évident que les forces Providentielles d’une métaculture ne peuvent plus résister à l’assaut des éléments démoniaques, son zatomis se déplace dans la zone de cette sakouale. Ses formations culturelles, et parfois gouvernementales dans Enrof se dispersent petit à petit dans l’entourage humain, ses huitzraors périssent et les chrastres souterrains traînent leur existence torturante. Néanmoins, le zatomis continue son développement, et le synclite aussi continue et renforce son travail créatif. Les âmes d’une telle métaculture, qui n’ont pas eu le temps d’atteindre le niveau nécessaire pour entrer dans le zatomis, soit peuvent passer les étapes de perfectionnement en dehors d’Enrof, soit subir les incarnations dans d’autres métacultures et pays, mais en fin de compte, elles parviennent à entrer leur propre zatomis. Il y a aussi les situations, lorsque la base culturelle et historique dans Enrof mène son existence qui va de pis en pire, mais avec un lien et les aides actifs du zatomis. Dans ce cas, le retour du zatomis dans la sakouale précédente – dans les conditions favorables – est encore possible, ainsi que le retour du supra-peuple – vers sa vie historique. Quelque chose en sorte arrive maintenant à Junfléia, que j’ai déjà mentionnée.
          Il ne me reste qu’énumérer brièvement les quinze zatomis de cette deuxième sakouale.
          La Nambate – est le zatomis de la métaculture du Soudan Antique, qui se développait très lentement dans les conditions très défavorables ou, plutôt, qui couvait dans la vallée du Niger, près du lac Tchad et dans le Kordofan du neuvième au cinquième millénaire avant J.C. Elle périt à cause des forces centrifuges qui l’épuisaient avec les guerres civiles perpétuelles. La première tentative dans l’histoire de l’humanité – de réunir en béton les peuples antagonistes ethniquement colorés sous une seule religion internationale (bien que polythéiste) a échoué à cause de l’impact diabolique amplifié à travers le panthéon dual de la même religion. Les restes archéologiques de cette culture peuvent encore être découverts.
          Image emblématique : un rondeau des gens nus à la peau foncée dansant sur le fond vert émeraude.
          Le Tsen-Tigne – est zatomis de la métaculture arrière-mongole – mongole dans le sens territorial et non pas ethnique. Son peuple appartenait à une race jaune, mais anthropologiquement et même spirituellement, il était plus proche des peuples du Gondwana, que de ceux de la Mongolie des époques postérieures. Il habitait la Chine du Nord et la région du fleuve Amour dans le quatrième – troisième millénaire avant J. C. et passait d’un mode de vie nomade à un mode sédentaire. Des petites agglomérations avaient déjà surgi. La naissance de cette culture était remarquable. La hiérarchie dirigeante n’était pas un démiurge, mais une entité démoniaque puissante, qui devrait se tourner vers la Lumière, ce qu’il avait déjà entamé. Mais il était détruit par Gagtoungre, et le supra-peuple était écrasé par des hordes de l’Asie Centrale.
          Image emblématique : un dragon ailé levant sa tête vers le soleil et baigné dans ses rayons.
          Le Praide – est le zatomis de la métaculture Dravidienne. Ce nom est conventionnel, car les peuples des racines ethniques différentes y participaient, y compris ceux qui étaient proches des soumaires. Les formations des dernières époques de cette métaculture sont les villes de Mohenjo-Daro et d’Harappa. Sa catastrophe (au début du deuxième millénaire avant J.C.) était la conséquence à la fois des causes internes (que j’ignore) et externes : invasion aryenne.
          Image emblématique (je le percevais vaguement) : la pagode rose.
          L’Asgard – est le zatomis de la métaculture Antique Germanique, que l’on appelle à tort d’un nom plus populaire – le Walhalla. Cette métaculture était paralysée par la croissance du christianisme sur Terre. Cette catastrophe a eu lieu dans le douzième siècle.
          Image emblématique : un palais doré dans les nuages.
          La Tokka – est le zatomis de la métaculture du Pérou Antique (pré-inca).  Sur Terre, elle se développait au cours des siècles avant et après J.C. Ce n’est, peut-être, pas la peine de s’attrister de la perte de cette formation dans Enrof, parce que l’impact des éléments démoniaques y était très puissant. La tâche de cette culture était d’élever jusqu’à très haut l’illumination du règne animal, mais, historiquement, elle s’est réduite au culte de celui-ci et, finalement, s’est dégradée jusqu’au cannibalisme largement répandu.
          Image emblématique : une statue de pierre d’un couguar assis.
          Le Bon – est le zatomis de la culture du Tibet Antique, détruite par le bouddhisme, mais dont les éléments sont assimilés dans la culture de Mahayana.
          Image emblématique : les éclaires rouge et bleu claire, croisées au-dessus du chapiteau orange du roi. Signification : l’éclaire bleue – c’est le bouddhisme avec sa spiritualité, l’éclaire rouge est la religion tibétaine d’avant bouddhisme fortement empoisonnée par le diabolisme. Le chapiteau – est le pouvoir royal qui s’éteint suite au croisement de ses deux forces.
          Le Gauripour – est le zatomis d’une petite métaculture Himalayenne séparée très tôt de l’Inde, mais avec d’énormes opportunités. C’était ici, où s’allumèrent les foyers du bouddhisme les plus remarquables. Ici, au sein de cet enseignement, se déroulaient de tels processus métahistoriques, qui en créèrent une religion au sens complet du terme, c’est-à-dire, une doctrine morale, ainsi que transphysique et spirituelle. Le côté moral du bouddhisme s’éleva aux Himalaya à un tel niveau, qui étaient connu seulement aux exemples les plus purs du christianisme.
La métaculture Himalayenne s’est effondrée de l’assaut des deux côtés des démons d’Etat de grande puissance : des huitzraors turcs – du nord et de l’ouest, et des huitzraors de l’empire des Grands Moghols – du sud. Actuellement, cette métaculture s’estompe complètement au Népal.
          Image emblématique : un sommet de montagne couronné sous la constellation d’Orion.
          Le Younkif – est le zatomis de la métaculture Mongole qui est devenue aussitôt une proie d’un huitzraor extrêmement puissant. La catastrophe date du treizième siècle.
          Image emblématique : une ligne ondulée de collines, et au-dessus d’elle, il y a une bataille de deux meutes : la blanche et la rouge.
          Le Yirou – est le zatomis de la métaculture d’Australie Antique, qui existait complètement isolée du reste de l’humanité dans l’Australie Centrale pendant deux millénaires. La société a atteint le niveau du régime esclavagiste. La métaculture a succombé suite à l’empressement hyperactif des élémentaux démoniaques – des esprits de déserts et ceux de broussailles impénétrables d’arbustes. Pendant de nombreux siècles, il y avait deux religions – « la gauche et la droite » – qui luttaient l’une contre l’autre : polythéiste et démoniaque. La dernière faisait les sacrifices humains aux élémentaux malveillants, qui ruinaient la métaculture. Finalement, cette religion a pris le dessus et la lutte contre l’avancée du désert et des broussailles était déclarée un péché. La culture dans Enrof s’est estompée à cause de la sècheresse interne. Parmi les arts, la peinture était la plus développée. Jusqu’à certain point, elle ressemblait à celle de la Crète, mais plus amusante et plus vive. Les restes de cette civilisation, qui vont être encore découverts, ne permettront pas de restaurer tout le tableau en raison de leur insignifiance. 
          Image emblématique : un nuage au-dessus du volcan, qui est le suprapeuple et son synclite.
          Le Taltnom – est le zatomis de la métaculture Toltèque et Aztèque.
          Image emblématique : un visage héroïque couronné du soleil.
          Le Kertou – est le zatomis de la métaculture du Yucatan (celle des mayas).
          Image emblématique : un serpent bleu clair autour d’un arbre doré. Signification : non pas tous les peuples avaient le serpent pour un symbole des éléments ténébreux. L’arbre doré, c’est le monde spirituel (transphysique). Le serpent bleu, c’est le suprapeuple qui monte vers l’esprit par le développement en spirale.
          L’Intile – est le zatomis de la métaculture Inca, dont la disparition dans Enrof, curieusement, préserva le monde d’un grand péril (ce sujet sera abordé dans une autre partie de ce livre).
          Image emblématique : une silhouette en rouge coiffée d’une mitre, les bras levés vers le disque du soleil.  (La couleur rouge ici est le symbole de la royauté, la mitre – la prêtrise suprême).
          Le Daffam – est le zatomis de la métaculture Amérindienne du côté des Grands Lacs. Cette métaculture était destinée surtout à la lutte contre le démon lunaire de nature féminine – Vogléa. D’où vient la chasteté exceptionnelle de ce peuple. Son déni de la civilisation urbaine est également lié à ce fait.
          Image emblématique : un groupe de guerriers pointant leurs lances vers la lune décroissante.
          La Léa – est zatomis de la métaculture Polynésienne, qui était extrêmement dispersée géographiquement, ce qui provoqua sa chute. Actuellement, ses débris sont en train de s’éteindre à Hawaï, à Tahiti et sur d’autres archipels.
          Image emblématique : une montagne dorée sur une île dans la mer bleue.
          Le Nikissaka – est le zatomis de la métaculture Japonaise, qui fut grièvement blessée à deux reprises : par le bouddhisme et par l’européanisme, donc, elle ne peut plus réaliser son potentiel. Le shintoïsme en soi est un culte du Nikissaka, qui est un synclite japonais : la déesse Amaterasu, au sens propre, n’est rien d’autre que Navna du Japon. Ce qui se passe actuellement, c’est le processus de déplacement de Nikissaka dans la sakouale des métacultures tragiquement inachevées dans Enrof. La Rose du Monde pourra considérablement aider au renforcement de ce zatomis : son retour est encore tout à fait possible.
          Image emblématique : les cerisiers en fleurs au-dessus d’un étang.
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[1] En russe : "Slovo o polku Igorévé". Autre traduction de cette épopée : La guerre d’Igor (Paris, 1878). Un compte rendu d’une bataille perdue par Prince Igor en 1185 contre les Polovets de la région du Don. – N.d.T. 

 



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